Quelles sont les facteurs qui façonnent la personnalité ?

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Pourquoi suis-je ainsi, suis-je le résultat de mes circonstances, ma famille m’a-t-elle influencé pour que je sois ainsi ? La plupart d’entre nous se sont posés ces mêmes questions à un moment ou à un autre. Le biologiste Julian Huxley a déclaré que la variété des personnalités individuelles est si vaste, complexe et merveilleuse qu’elle rend notre monde vraiment beau.

Cependant, il est parfois difficile de vivre ensemble. Parce que notre personnalité peut, parfois, entrer en conflit avec celle des autres. Il y a même ceux qui se sentent limités par leur façon d’être. Tout le monde n’est pas satisfait de son type de personnalité et aimerait l’améliorer, mettre en valeur certains aspects et en faire disparaître d’autres. Est-ce possible, peut-on changer son caractère ? Quels métiers exercer suivant sa personnalité? Avez-vous le profil d’un prof, médecin ou la personnalité avocat infj?

Dans le domaine de la psychologie, nous étudions ces aspects, depuis des décennies. Carl Jung a souligné que la personnalité est la réalisation suprême de l’idiosyncrasie innée d’un être vivant. Dans cette dimension, de multiples facteurs sont en fait combinés, qu’il s’agisse d’aspects génétiques, environnementaux, expérientiels ou même motivationnels. Nous l’analysons ci-dessous.

Pourquoi suis-je comme ça ? Les facteurs qui façonnent notre personnalité

Lorsque nous nous demandons « pourquoi je suis comme je suis », nous le faisons en cherchant des origines causales. Nous oublions que, d’une certaine manière, nous sommes, également, responsables de ce que nous sommes, par exemple en réagissant et en interprétant les choses d’une certaine manière. Il y a, donc, la possibilité de changer, de varier quelques petits traits de caractère afin de mieux s’adapter à l’environnement et de se sentir plus heureux et plus satisfait.

Ainsi, il y a quelque chose qui est souvent observé dans la thérapie psychologique et qui mérite d’être noté. Nombreux sont ceux qui pensent qu’ils sont ce qu’ils sont en raison de leur éducation et de l’influence de leurs parents. Il est vrai qu’il y a un poids et une détermination. Cependant, comme le souligne le Dr Nick Haslam, professeur de psychologie à l’université de Melbourne et expert en personnalité, nous pouvons tous améliorer et guérir certains aspects, et nous construire un profil plus fort et plus sain.

Car la personnalité, au-delà de ce que l’on nous a fait croire, n’est pas figée. En fait, des études telles que celles menées à l’université de l’Illinois par le Dr Nathan Hudson indiquent que les gens peuvent changer certains des traits qui définissent la célèbre théorie des Big 5 de la personnalité humaine. Ces facteurs seraient l’ouverture aux expériences, la sociabilité, notre efficacité, la gentillesse et le fait d’être plus ou moins en sécurité.

Sachant, donc, que nos traits de personnalité ne sont pas permanents, apprenons maintenant ce qui tend à les définir en moyenne.

Interaction biologie-environnement

Tant la génétique que l’environnement dans lequel nous grandissons influencent la formation de notre personnalité. L’environnement, les habitudes de communication et la relation que nous établissons avec nos familles et l’école, les expériences précoces, l’affection que nous recevons et même les variables socio-économiques (souffrir de privations ou bénéficier d’un bon bien-être) façonnent notre personnalité.

Nous ne pouvons pas non plus laisser de côté des aspects aussi importants que la nutrition, la santé physique et le développement neuropsychologique.

Nos expériences et la façon dont nous les interprétons

Gordon Allport, l’une des grandes références dans l’étude de la personnalité, avait coutume de dire que la personnalité est une entité trop complexe pour être engluée dans une camisole de force conceptuelle. Cependant, peu de choses nous intéressent autant que d’essayer de la définir et de la comprendre.

Ainsi, chaque fois que nous nous demandons pourquoi je suis comme ça, il est utile de passer en revue toutes les expériences que nous avons vécues. Tout ce que nous avons souffert, ressenti, vécu, ri, pleuré et craint a façonné la personne que nous sommes maintenant. Subir une perte précoce, avoir subi des brimades dans l’enfance, un abandon maternel ou paternel, être tombé amoureux et avoir appris de ce processus… Chacune de ces choses nous influence.

Mais plus que l’événement lui-même, c’est la façon dont nous l’interprétons qui compte.

Caractère, tempérament et intelligence

Hans J. Eysenck était un psychologue anglais qui a consacré toute sa vie à l’étude de la personnalité. Selon lui, la structure de la personnalité est définie par trois domaines très spécifiques :

Le caractère, qui est défini par l’éducation reçue, le contexte culturel et l’environnement dans lequel nous grandissons et nous développons.

Cette zone est liée à notre biologie et, surtout, aux processus cérébraux dans lesquels les neurotransmetteurs nous rendent plus extravertis, introvertis, impulsifs, émotionnels, etc.

Enfin, il y a notre intelligence, ce facteur cognitif qui non seulement révèle notre potentiel, mais sculpte aussi notre personnalité.

Pourquoi je suis comme ça ? Concentrez-vous sur vos motivations

Dans un article publié par le Dr Carol Dweck dans l’American Psychological Association (APA), elle souligne un point intéressant. Notre personnalité se développe davantage autour de nos motivations (besoins et objectifs). Cela signifie que les personnes ne sont pas médiatisées par des traits fixes et immuables.

D’une certaine manière, cette idée est une critique du modèle classique des cinq grands traits (Golberg 1993). Aujourd’hui, la psychologie s’oriente davantage vers la pensée que nous pouvons tous investir dans notre croissance humaine et modifier certaines dimensions pour atteindre le bien-être.

Tout dépend de nos motivations et de nos besoins. Par exemple, si je me sens limité par mon insécurité et ma timidité, il est possible qu’avec du travail, une thérapie et des engagements fermes envers moi-même, je puisse devenir un peu plus confiant et ouvert aux autres. Le changement est, donc toujours, possible. Gardons cela à l’esprit.

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