Nervosité : preuve d’une maladie physique ou mentale ?

La nervosité n’est pas une maladie en soi, mais un état d’esprit. Cependant, si l’on soupçonne que quelque chose d’autre, quelque chose de pathologique, est à l’origine de ce problème, il est bien sûr important d’en trouver la cause le plus rapidement possible. Les éventuels symptômes d’accompagnement peuvent être utiles, même s’il ne s’agit au départ que de symptômes généraux non spécifiques qui peuvent être liés à l’âme comme au corps.

L’hypoglycémie

L’apparition d’un faible taux de sucre dans le sang (hypoglycémie) dans le diabète peut se manifester, entre autres, par une nervosité aiguë. L’hypoglycémie est plus susceptible de se produire pendant un traitement à l’insuline ou avec certains médicaments hypoglycémiants tels que les sulfonylurées ou les glinides. Autres signes : sueurs, tremblements, symptômes d’anxiété. Aide immédiate : contrebalancer avec des hydrates de carbone qui sont rapidement absorbés dans le sang, par exemple avec deux à quatre comprimés de dextrose si les symptômes sont légers. Vérifiez la thérapie et les routines quotidiennes ! La dose de médicaments est-elle correctement ajustée en fonction du régime alimentaire et d’autres activités comme le sport ?

L’hyperventilation

L’hyperventilation est une respiration accrue et profonde. Cela provoque l’expiration d’une trop grande quantité de dioxyde de carbone. Le niveau acide-base (ph) du sang s’élève alors, ce qui entraîne une chute rapide du taux de calcium. Cela peut déclencher des crampes musculaires. Un symptôme ultérieur typique est, par exemple, le « coup de patte » des mains. Les personnes concernées sont très agitées. Les premiers soins consistent à exercer une influence calmante. Il aide à ralentir la respiration. En cas de doute, demandez à la personne d’inspirer et d’expirer dans un sac en plastique ou en papier. Le dioxyde de carbone est alors rapidement recraché, le taux de calcium augmente et la crampe est soulagée. Sinon, appelez un médecin (appel d’urgence : tél. 112). Causes possibles : stress, anxiété, panique, souvent aussi dans le cadre d’un trouble dit de somatisation avec des plaintes physiques (« fonctionnelles ») médicalement inexpliquées. L’hyperventilation touche principalement les jeunes, les femmes nettement plus souvent que les hommes.

La maladie mentale s’accompagne souvent d’une agitation nerveuse. Mais cela ne s’arrête pas là. La question de savoir s’il s’agit réellement d’un événement pathologique tel qu’une dépression, un trouble anxieux ou un TDAH et quelle thérapie est appropriée doit être clarifiée avec le médecin de famille et, par exemple, un spécialiste en psychiatrie et psychothérapie ou un spécialiste en médecine psychosomatique et psychothérapie.

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